Les microagressions à travers les yeux de nos alumni
La manière de faire face à la discrimination quotidienne a déjà été abordée sur notre site web. Souvent, cette discrimination se cache dans des remarques ou des gestes subtils et inconscients, que nous appelons micro-agressions. Celles-ci sont si spontanées qu’elles peuvent sembler normales, mais si nous nous arrêtons pour y réfléchir, nous remarquons qu’elles proviennent d’une pensée acquise. Certaines de nos alumnae partagent leurs expériences et expliquent pourquoi il est important de s’arrêter et de réfléchir.
Types de micro-agressions
Alors que l’une des alumnae a été confrontée plutôt à la couleur de sa peau, l’autre a subi des remarques sur son appartenance ethnique. L’expression « Vous êtes belle pour une fille noire » en est un exemple typique. Le sexisme est un autre sujet qui a été soulevé: notre alumna s’est entendu dire ce qu’elle pouvait ou ne pouvait pas porter en tant que femme. Nous voyons donc que les micro-agressions peuvent affecter différents groupes minoritaires.
Une goutte dans un vase qui déborde
Vous devez penser: comment de telles remarques quotidiennes peuvent-elles être nuisibles? Bien qu’elles puissent sembler subtiles et insignifiantes, elles ont un impact énorme. Shehrazade témoigne qu’il n’est pas si facile de se défaire d’une telle remarque et que cela crée des complexes qui peuvent être ressentis pendant des années. Souvent, cela se produit sans que l’auteur de la remarque n’en soit conscient ou n’ait conscience d’un quelconque préjudice. De plus, la personne à l’origine du commentaire n’est souvent qu’une goutte d’eau dans un vase qui déborde déjà. C’est pourquoi il est important de discuter, de prendre conscience et d’anticiper les micro-agressions.
Comment y faire face?
Bien que ces commentaires puissent être durs, Sundus précise qu’elle sait aussi que ces remarques ne sont souvent pas mal intentionnées. Dans beaucoup de cas, ces remarques résultent de l’ignorance. Sundus aime offrir aux gens une réflexion constructive afin qu’ils en prennent conscience.
Depuis ses propres expériences de micro-agressions, Natalia admet être aujourd’hui beaucoup plus consciente de ce qu’elle dit. Pour elle, il est important, lors d’une conversation, de penser de manière positive à ce que nous pouvons nous apprendre mutuellement. De cette façon, nous pouvons agir pour plus d’inclusion.
Vous souhaitez faire plus en faveur de l’inclusion? N’hésitez pas à nous contacter.
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